
Après les trains, des sabotages de réseaux de fibres optiques en pleins JO
TVA Nouvelles
Trois jours après des lignes TGV de la SNCF, ce sont les réseaux de fibre optique de plusieurs opérateurs français qui ont été visés dans la nuit de dimanche à lundi par des actes de «sabotage nocturne», en pleins Jeux olympiques.
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Ces actes de malveillance ont touché les installations de SFR et impacté des opérateurs comme Free, notamment, dans six départements: les Bouches-du-Rhône, l'Aude, l'Oise, l'Hérault, la Meuse et la Drôme, a appris l'AFP de source policière, confirmant une information du Parisien.
Paris, cœur des Jeux olympiques (26 juillet–11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), n'a pas été touché, a-t-on ajouté de même source.
La procureure de Paris, Laure Beccuau a annoncé dans l'après-midi l'ouverture d'une enquête par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) pour «détérioration de biens de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et association de malfaiteurs».
Les investigations ont été confiées à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire et à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).
Ces actes de malveillance ont affecté aussi bien des clients fixes que des clients mobiles de SFR, ainsi que les opérateurs étrangers empruntant ses réseaux (Vodafone, British telecom...), selon une autre source policière.