Après la tuerie, le contrôle des armes à feu est un sujet sensible en Nouvelle-Écosse
Radio-Canada
Dans les régions plus rurales de la Nouvelle-Écosse, où beaucoup de résidents sont légalement propriétaires d’armes à feu, le débat sur le contrôle de celles-ci éveille de douloureux souvenirs.
Il y a un an et demi, la province était le théâtre de la pire tuerie de l'historie moderne du Canada.
Marshall Bezanson a perdu son ami Joey Webber ce jour-là.
Le traumatisme de cette journée est encore bien présent, admet-il, mais il est selon lui inutile de resserrer le contrôle des armes à feu.
Le tireur avait acheté ses armes sur le marché noir, rappelle-t-il.
À quelques kilomètres de Portapique, Ernie Cameron estime que l’interdiction par le gouvernement de posséder des armes à feu devrait se limiter aux armes de poing et d'assaut.
Les gouvernements peuvent bien adopter des lois, mais selon lui, il suffit d'avoir des contacts pour se procurer un pistolet ou des fusils d'assaut sur le marché noir.