
Après BMW, au tour de Volkswagen d’avoir des craintes envers Northvolt
Le Journal de Montréal
Alors qu'un média allemand rapporte qu'après BMW qui vient d’annuler un contrat de 3 milliards de dollars, Volkswagen craindrait à son tour de ne pas avoir ses batteries à temps, le fabricant suédois Northvolt assure au contraire que tout va bon train.
«Des groupes de travail sont régulièrement mis en place avec tous les clients avec qui nous travaillons. Cela permet la bonne exécution des programmes et le partage d'informations claires», a indiqué la porte-parole de Northvolt, Emmanuelle Rouillard-Moreau, quand Le Journal a voulu savoir pourquoi Volkswagen s’inquièterait d’éventuels retards dans la fabrication des batteries pour ses voitures.
«Cette structure est en place depuis 2022, c'est-à-dire depuis que Northvolt Ett a amorcé sa montée en cadence. Le développement de produits et de nouvelles lignes de production nécessite un fort niveau d'engagement de nos clients, et nous accueillons très positivement cette collaboration», a déclaré Northvolt pour se faire rassurante.
Volkswagen, qui est le premier actionnaire de Northvolt, n’a pas répondu à nos questions lundi, mais d’après Automobilwoche, Volkswagen aurait mis en place un groupe de travail pour surveiller les délais de livraison. On envisagerait même un plan B si Northvolt n’arrivait plus à les fabriquer comme promis.
Volkswagen veut savoir si Northvolt arrivera à livrer ses batteries et si elle devra se virer de bord, voire «se réorganiser en cas d’urgence», mentionne le média allemand.
Samedi dernier, Le Journal rapportait que Northvolt a la latitude nécessaire pour cesser ses projets d’expansion, comme elle l’indique dans son rapport annuel.
Northvolt a perdu 1,6 milliard de dollars l’an dernier.
Au début du mois, le gouvernement Trudeau avait assuré que la méga-usine de batteries de 7 milliards de dollars de Northvolt verrait bel et bien le jour en Montérégie, malgré l'incertitude qui plane maintenant sur l'échéancier du plus gros projet privé du Québec.