Après 73 000 km en 8 ans, un Torontois boucle son tour du monde sans moteur
Radio-Canada
Un Torontois ralliera samedi sa ville natale après un tour du monde de huit ans qu’il a effectué sans avion, train, voiture, ni tout autre moyen de locomotion qui ait un moteur. Pas même le moindre escalier mécanique.
Et c’est en kayak, sur le lac Ontario, que Markus Pukonen accomplit cette fin de semaine les derniers kilomètres qui le séparent du point de départ de son épopée, Toronto.
Parti de la Ville Reine en juillet 2015 en canoë vers l’ouest, cet homme de 40 ans est revenu au Canada en vélo le 2 juillet, au poste-frontière de Niagara Falls.
Au fil des ans, M. Pukonen a fait du vélo à main, du tricycle, du ski, du kayak, de la planche à pagaie, du vélo, de la voile, de la marche à pied et même du bâton sauteur d'abord autour du Canada, puis de la planète.
Il a été partout.
J'ai traversé l'océan Pacifique à la voile, traversé l'Asie du Sud-Est à vélo et navigué sur plusieurs bateaux différents pendant plusieurs années. Finalement, je suis resté coincé à [Rishikesh dans le nord de l'Inde] pendant la pandémie, raconte-t-il.
Cette étape au sein d’une communauté aimante, paisible et spirituelle a duré huit mois, jusqu’à la levée du confinement local. Markus Pukonen a ensuite pédalé jusqu’au sud de l’Inde où il relate avoir acheté un bateau de 27 pieds et mis les voiles jusqu’au continent américain.
J'ai navigué autour du cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud, à travers l'océan Atlantique Sud dans les Caraïbes, puis en Floride où je suis descendu du voilier, puis j'ai commencé à faire de la planche à pagaie sur la côte et j'ai finalement emprunté le sentier des Appalaches sur 1500 km.
En arrivant au poste de douane de Niagara Falls, l’aventurier dit avoir été submergé par l’émotion : J’ai commencé à m’étouffer et à trembler. Malgré tout, [le douanier] m'a laissé passer et moi, j'ai fait du vélo au coin de la rue à côté des chutes du Niagara et j'ai commencé à pleurer.