
Après 2 ans d’arrêt, un festival du cidre se réinvente et fait mousser ses produits
Radio-Canada
Anciennement connu sous l’appellation « Mondial des cidres », l’événement se transpose sur les berges du Canal-de-Lachine jusqu’à dimanche pour faire découvrir le savoir-faire des cidriculteurs québécois. Son nouveau nom : « Soif de cidre », bien que le pluriel aurait pu illustrer toute la variété de sous-produits autorisés.
L’offre n’a jamais été aussi diversifiée avec beaucoup de nouveaux joueurs, de petites cidreries qui partent tous azimuts et offrent beaucoup de nouveaux produits, confirme Frédéric Le Gall, deuxième vice-président des Producteurs de cidre du Québec, association organisatrice de l’événement.
Depuis vendredi, les festivaliers ont accès aux dégustations proposées par une trentaine de producteurs québécois au moyen de coupons disponibles à l’achat.
Selon la réglementation québécoise, le cidre désigne une boisson alcoolique obtenue par la fermentation alcoolique de jus de pomme et dont le degré d'alcool d’au moins 1,5 % et d’au plus 15 % par volume.
Une quinzaine de sous-catégories peuvent aussi se prévaloir de cette appellation: cidre apéritif, ambre du Québec, ou encore cidre bouché sur lie, dont l’autorisation remonte à juin dernier, explique Frédéric Le Gall, en entrevue à l'émission D'abord l'info, diffusée sur les ondes d'ICI RDI.
En tout, ce sont 11 % des pommes du Québec qui finissent transformées en cidre, illustre M. Le Gall qui est propriétaire de la cidrerie Chemin des Sept, implantée à Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville sur les flancs du mont Rougemont.
Son association rassemble plus d’une centaine de membres et en a accueilli de nouveaux récemment, autre preuve du dynamisme du secteur au Québec. Sur les deux dernières années, il y a eu 10 à 15 nouvelles cidreries, dénombre-t-il, il y a aussi une quinzaine de projets en cours.
Le producteur évoque une très jeune industrie qui bouillonne par sa créativité et qui cible surtout les consommateurs âgés de 18 à 34 ans.
« Ils n’ont pas les préjugés des anciennes générations, c’est un produit de niche qui les attire, situé entre la bière et le vin, avec moins d’alcool. »