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Après 18 mois de pandémie, les aveugles néo-écossais se sentent toujours oubliés
Radio-Canada
En Nouvelle-Écosse, des personnes aveugles estiment que peu de choses ont été faites pour répondre à leurs besoins particuliers depuis le début de la pandémie.
Les mesures de distanciation sociale et les panneaux de direction ne sont pas d’une grande utilité pour ces personnes qui naviguent du mieux qu’elles le peuvent dans cette crise sanitaire.
Les changements constants des mesures sanitaires sont une source de frustration pour les non-voyants, qui tentent souvent d’avoir des réponses plus claires, en vain, sur les marches à suivre lorsqu’ils visitent des commerces.
La présidente du Conseil canadien des aveugles, Louise Gillis, souligne également que les personnes aveugles doivent fréquemment renoncer à leur indépendance au moment de l’organisation des prises de rendez-vous de tests de dépistage ou de vaccination.
Les sites Internet ne sont pas nécessairement adaptés pour les personnes qui ont des lecteurs d’écran ou qui ont besoin d’une assistance supplémentaire pour naviguer, explique-t-elle. Très souvent, quelqu’un d’autre doit les aider à prendre leur rendez-vous.
De plus, l’accès aux sites de dépistage et de vaccination n’est pas toujours aménagé pour aider les non-voyants. Selon Louise Gillis, cette situation rend les choses très difficiles pour eux.
En pleine quatrième vague de la COVID-19, plusieurs non-voyants décident de demeurer à la maison, craignant de ne pouvoir se distancer des personnes ne portant pas le masque ou n’étant pas vaccinés.