
Appels à la démission du recteur de l’Université Laurentienne
Radio-Canada
Depuis le dépôt du rapport préliminaire de la vérificatrice générale de l’Ontario sur la crise financière de l’Université Laurentienne, des voix s’élèvent pour réclamer le départ du recteur et président, Robert Haché, et des cadres supérieurs de l’établissement.
Dans son rapport publié le 13 avril, Bonnie Lysyk affirme que la Laurentienne n’était pas tenue de se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), une procédure qui n’avait jamais été entreprise par une institution d’enseignement auparavant.
Le président de l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne (APPUL), Fabrice Colin, avait affirmé la semaine dernière en réaction au rapport que le futur de l’établissement passe en tout premier lieu par un renouvellement du corps dirigeant de l’Université.
M. Colin a indiqué que les professeurs comptaient manifester lors de la lecture du rapport du recteur lors de la réunion du Sénat de l'Université du 19 avril.
Pour sa part, le vice-président de l’Association des professeures et professeurs de l’Université LaurentienneAPPUL, Louis Durand, disait vendredi dernier avoir entendu des rumeurs concernant le départ de M. Haché à la suite du rapport de la vérificatrice générale de l’Ontario, mais rien de concret.
« Après l’acceptation de la convention collective, le syndicat (APPUL) avait demandé également à ses membres de signer une pétition pour la démission de cinq personnes, dont Robert Haché. Les résultats étaient très élevés parmi les membres du corps professoral. »
Les autres membres visés par cette pétition étaient Marie-Josée Berger, vice-rectrice aux études, Serge Demers, secrétaire général et du Sénat, Lorella Hayes, vice-rectrice à l'administration, et Claude Lacroix, l'ancien président du conseil des gouverneurs.
Mme Hayes et M. Lacroix ont quitté leur fonction respective à la Laurentienne dans la dernière année.
L'Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA) a demandé dès avril 2021 le départ de membres de la haute direction de l'Université Laurentienne, à la suite de la suppression de nombreux programmes et le licenciement d'une centaine de professeurs.