Appel à une pause des klaxons pour la dixième journée de manifestation à Ottawa
Radio-Canada
Alors que la capitale fédérale se prépare à une dixième journée de manifestations dans les rues du centre-ville dimanche, les organisateurs du convoi appellent à une trêve de klaxons de 9 h à 13 h.
Les organisateurs du convoi de la liberté appellent les participants à cesser temporairement de faire retentir leurs klaxons au moment où leur campagne destinée à mettre fin aux restrictions sanitaires liées à la COVID-19 au Canada amorce sa deuxième semaine dans la capitale nationale.
Par respect pour le jour du Seigneur, pour les membres de notre armée qui se sont sacrifiés et qui continuent de se sacrifier pour notre liberté, de même que pour les hommes et les femmes qui font un superbe travail pour nous protéger, et aussi en signe de bonne volonté, les membres de notre convoi s'abstiendront de klaxonner dimanche de 9 h à 13 h, heure d'Ottawa, peut-on lire dans un communiqué émis par Freedom Convoy 2022 juste avant minuit samedi.
Nous aimerions également exprimer nos condoléances aux familles des travailleurs qui ont perdu la vie lors de la récente explosion du réservoir Eastway à Ottawa, au nom desquels une vigile a eu lieu à Ottawa samedi, ajoutent les organisateurs en référence à cet accident qui a fait six morts sur le chemin Merivale le 13 janvier.
Selon les autorités, environ 5000 manifestants se sont rassemblés la veille afin de protester contre les mesures sanitaires et plus de 1000 véhicules ont paralysé le secteur de la colline du Parlement.
Les camionneurs et leurs sympathisants ont occupé les rues du centre-ville d’Ottawa dans la nuit de samedi à dimanche en dansant, en chantant et en scandant des slogans.
Des feux d’artifice se sont fait entendre par moments à travers le bruit de la foule.
Au moment d’écrire ces lignes, le bilan des événements au cours de la nuit de samedi à dimanche était toujours attendu.
Toutefois, le Service de police d'Ottawa (SPO) a indiqué samedi qu'il enquête sur une cinquantaine d'incidents, dont 11 crimes haineux allégués, qui se seraient produits depuis plus d'une semaine à l'occasion de la manifestation.