Antoine Pruneau veut rester avec le Rouge et Noir
Radio-Canada
À moins d’une semaine de l’ouverture du marché des joueurs autonomes de la Ligue canadienne de football (LCF), Antoine Pruneau est bien clair, il veut rester dans la capitale. « Je veux terminer ma carrière avec le Rouge et Noir d’Ottawa », affirme le premier choix de l’équipe en 2014.
Le demi défensif québécois a bon espoir que les négociations avec le nouveau directeur général du Rouge et Noir, Shawn Burke, se terminent sur une bonne note avec la signature d'un nouveau contrat en bonne et due forme.
Mon intérêt a toujours été de rester ici. Je pense qu’on va pouvoir trouver une entente dans les prochains jours, mais ce n’est pas chose faite, détaille le Gatinois d'adoption en entrevue à Radio-Canada.
Antoine Pruneau, qui négocie lui-même son contrat, avoue avoir évalué tous les scénarios possibles, que ce soit de signer avec une autre formation de la Ligue canadienne de footballLCF ou de prendre sa retraite : C’est une période un peu plus angoissante et plus difficile.
« Je me suis demandé : est-ce que ça vaut la peine, par exemple, d’aller en Colombie-Britannique, d’y déplacer ma famille pour une ou deux saisons, ou ce serait mieux de passer à autre chose? »
Au plus profond de lui-même, l’ancien des Carabins de l’Université de Montréal sent qu’il peut encore contribuer aux succès d’une équipe sur le terrain. L’idée de la retraite n’a germé qu’en raison de la logistique de quitter Ottawa, explique celui qui pourrait devenir entraîneur une fois après avoir accroché ses crampons.
Ma valeur a diminué, dit le joueur, conscient que les deux dernières saisons difficiles sur le plan collectif ont un impact. Il est bien au fait aussi que le Rouge et Noir regorge de jeunes talents qui cognent à la porte et qui pourraient lui ravir son poste de partant.
Je suis bien correct avec cette idée-là. Je vais avoir 33 ans pendant la saison. Il n’y a rien de garanti, mais je veux seulement avoir l’occasion de défendre mon poste et de pouvoir compétitionner.
Antoine Pruneau considère que l’organisation pourrait retrouver ses lettres de noblesse très rapidement si son directeur général joue bien ses cartes dans les prochaines semaines. Le Québécois peut se baser sur sa propre expérience pour montrer qu'une formation peut rapidement quitter les bas-fonds du classement général pour retourner au sommet de la Ligue canadienne de footballLCF.