
Anisipi prend lentement sa place dans le paysage touristique régional
Radio-Canada
Un mois après son lancement, le circuit Anisipi prend lentement sa place dans le paysage touristique régional.
Les touristes peuvent visiter différents attraits et circuits mettant en valeur la ressource hydrique, mais surtout vivre les quatre expériences immersives créées par la firme Moment Factory depuis le 8 uillet dernier dans la région d’Amos.
Sans préciser de chiffres, la Ville d’Amos reconnaît que les conditions météo difficiles, l’affluence touristique moins grande qu’anticipée et la mise en marché tardive font en sorte que les débuts du circuit sont plus modestes que prévu. Il reste toutefois encore un bon mois à la saison touristique et certains signes permettent à Bernard Blais, directeur du Service des loisirs, de la culture et du tourisme, d’être optimiste.
Nonobstant tout ça, les commentaires généraux des gens qui ont fait des zones Moment Factory, qui ont assisté au développement d’Anisipi, sont très positifs. Et ça, ç'a commencé dès le 7 juillet avec la visite des partenaires financiers, plus privée, jusqu’à maintenant avec les commentaires des gens, des visiteurs, des touristes qui assistent aux prestations de Moment Factory, fait-il valoir.
Ces commentaires positifs jumelés à un lancement plus rapide, alors que tout est déjà en place, promettent pour l’an 2 d’Anisipi, selon Bernard Blais.
Moi, je suis très satisfait de la situation actuelle. Ce genre de mise en marché fonctionne beaucoup par le bouche-à-oreille. La multiplication de la quantité de visiteurs va être intéressante pour l’an 2. Et on va commencer beaucoup plus tôt pour le processus de marketing, de publicité et de mise en marché. En plus, on va être capables, au niveau logistique et information aux touristes, d’être encore meilleurs que cette année, où on a quand même été très bons dans les circonstances, affirme-t-il.
Si les expériences immersives extérieures de Moment Factory prendront fin le 4 septembre, à la plage municipale du lac Beauchamp et au tipi de Pikogan, celles intérieures du Refuge Pageau et du puits municipal pourraient se poursuivre cet automne.
Il y a une réflexion qui est faite pour lancer l’automne, c'est-à-dire comment on ouvre le puits aux visiteurs, ce qu’on a l’intention de faire. Et comment, au Refuge, qui continue d’opérer 12 mois par année, on va gérer l’affluence des visiteurs par la suite, indique Bernard Blais.
Et il reste toujours un bon mois à la saison estivale, rappelle-t-il.