Amos convertit son éclairage de rue aux luminaires DEL
Radio-Canada
La Ville d’Amos procède actuellement à la conversion de son éclairage de rue.
Plus de 1100 luminaires à vapeur de sodium haute pression seront remplacés par des lampes DEL d’ici la fin de l‘année dans le cadre de la première phase du projet, qui touche plus de 90 % de son réseau d’éclairage de rue.
Pour ce faire, Amos profite d’un programme d’achat de groupe avec le Fédération québécoise des municipalités. L’entreprise Énergère a obtenu le contrat pour réaliser les travaux clé-en-main, qui l’a confié à l’entrepreneur électricien local DL & Associés. Elle rejoint sept autres municipalités de la région, dont Rouyn-Noranda, La Sarre et Macamic.
On a fait faire des études d’opportunités chez nous et c’était intéressant. Nous sommes donc allés de l’avant. On a beaucoup de sortes de luminaires, parce qu'il existe différents types de wattages ou d’éclairages. Par exemple, il y a des luminaires qui éclairent plus loin avec un faisceau plus étroit, d’autres que c’est l’inverse. Donc, dépendamment des emplacements, s’il s’agit d’une intersection ou d’une rue, ils font les calculs nécessaires de photométrie et font les changements, explique Vincent St-Georges, directeur du Service de l’électricité à la Ville d’Amos.
La Ville investit un peu plus de 400 000 $ dans cette première phase. Elle économisera 27 700 $ en énergie et 45 184 $ en frais d’entretien par année, en plus de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 18,5 tonnes équivalent CO2. Le retour sur investissement est prévu dans cinq ans. Les luminaires ont une durée de vie moyenne de 25 ans.
« L’économie d’énergie est le premier aspect. On a à peu près la moitié de ces luminaires qui sont sur le réseau d’Hydro-Québec et l’autre moitié sur le réseau de la Ville. »
Les économies sont plus importantes du côté d’Hydro-Québec, parce que ça nous coûte plus cher de leur côté que pour nous de s'autoalimenter, mais en bout de ligne, c’est sûr qu’il y a un avantage. De toute façon, les luminaires au sodium sont en voie de disparition, les pièces coûtent de plus en plus cher, on n’a pas intérêt à garder ça, fait valoir M. St-Georges.
La Ville d’Amos procédait déjà à la conversion graduelle de son éclairage public vers le DEL depuis environ 10 ans. Si, au départ, elle installait des luminaires DEL de 4000 kelvins (K), elle a choisi cette fois-ci un éclairage plus chaud à 3000 K, qui pose moins de risques pour la santé.
Avec 3000 kelvins, on se rapproche plus du sodium (2100 K). C’est ce qu’on installe dans la conversion actuelle. On avait commencé avec des luminaires à 4000 kelvins, mais là, on les remplace par des 3000 kelvins et on les utilise plutôt pour éclairer des sentiers, des parcs et des patinoires. Il faut aussi savoir que c’est un éclairage très dirigé, contrairement à celui au sodium, qui avait tendance à avoir une lumière qui se dissipait un peu partout. Avec le DEL, la lumière est vraiment comme un cône, ce qui réduit la pollution lumineuse, indique Vincent St-Georges.