Amélie Mauresmo aux commandes de Roland-Garros
Radio-Canada
Amélie Mauresmo, ancienne no 1 mondiale, a pris jeudi, à 42 ans, la barre du tournoi de Roland-Garros, vaisseau amiral de la Fédération française de tennis (FFT), où elle succède à Guy Forget.
Nous sommes très heureux de vous annoncer qu'Amélie Mauresmo sera la nouvelle directrice du tournoi de Roland-Garros au moins pour les trois années à venir, jusqu'en 2024, a annoncé le président de la FFT, Gilles Moretton.
Cette nomination intervient deux jours seulement après le départ de Guy Forget, directeur du seul tournoi majeur sur terre battue depuis 2016 et dont le contrat expirait à la fin de l'année.
La double gagnante en tournoi du grand chelem (Australie et Wimbledon en 2006) a souligné sa fierté et combien (elle était) honorée de la proposition de Moretton de la mettre aux commandes.
Ce tournoi m'a fait rêver depuis mon plus jeune âge. Il a, ni plus ni moins, créé une vocation chez moi. Roland-Garros a été un fil conducteur toute ma vie, a-t-elle relevé.
Elle a arpenté ces terrains en terre battue en tant que joueuse (quart de finaliste en 2003 et en 2004), puis en tant qu'entraîneuse de joueurs et de joueuses, puis comme capitaine des Bleues en Fed Cup. Et dernièrement, c'est comme consultante à la télévision qu'elle a continué de venir à la porte d'Auteuil.
Je ne sais pas s'il y a beaucoup de personnes qui ont vécu toutes ces facettes de Roland-Garros, a-t-elle ajouté.
Au fil du temps, j'ai eu une vision qui s'installait. Des choses que j'aurais envie de voir évoluer, des choses que je trouvais déjà fabuleuses, mais qu'on pouvait pousser un peu plus loin.
Elle note en particulier qu'au-delà de la portion sportive, il y a du travail à faire sur l'environnement du tournoi. On n'a pas forcément les atouts de certains autres tournois du grand chelem, en termes de place, de beaucoup de choses. Il faut mettre encore plus l'accent sur l'accueil des joueurs et de leurs entourages, a-t-elle dit.