
Aller simple, une incursion québécoise dans le thriller psychologique
Radio-Canada
La nouvelle série Aller simple promet de tenir l’audience en haleine pendant six épisodes. Diffusée à partir du 12 janvier sur les ondes de Noovo, elle met en vedette une impressionnante distribution.
Luc Picard, Éric Bruneau, Caroline Dhavernas, Nathalie Doummar, Rémi-Pierre Paquin, Anie Pascale et Samian jouent les personnages principaux, qui ne se connaissent pas, mais sont invités dans la résidence d’un milliardaire. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu.
L’hélicoptère qui les y emmène, piloté par Guillaume Frenet (Marc Beaupré), se pose d’urgence dans un endroit perdu, à des heures de toute civilisation. Coincé, le petit groupe trouve un camp de pêche à proximité dans lequel il peut attendre les secours.
Soudainement, des gens dans le groupe se mettent à mourir. C’est très Agatha Christie. Puis, on se rend compte que quelqu’un a manigancé l’accident d’hélicoptère. On ne sait pas pourquoi ces personnes sont réunies, mais l’une d'elles est un tueur ou une meurtrière, avait résumé Luc Picard lors d’une entrevue avec René Homier-Roy.
Pourquoi un ex-policier, un marchand d’art religieux, un prof à la retraite, une directrice du marketing, un criminaliste vedette et une femme d’affaires se retrouvent ensemble coincés au fond des bois?
L’enquêtrice Juliette Michaud (Anik Lemay) se retrouve mêlée à cette histoire alors qu’une enquête banale se révèle beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.
Cette série de 6 épisodes de 60 minutes, réalisée par Yan Lanouette Turgeon, est coécrite par Bernard Dansereau, Annie Piérard et leur fils Étienne Piérard-Dansereau qui ont aussi signé Épidémie. Avant, le couple a aussi plusieurs séries à succès derrière la cravate, notamment Annie et ses hommes et Toute la vérité.
La pandémie a été l’élément déclencheur pour les scénaristes. L’objectif était de trouver une histoire qui se tournerait avec une distribution réduite, en huis clos dans un seul lieu de tournage. On est partis de cette prémisse en pensant qu’une sorte de meurtre et mystère serait idéale. Finalement, en cours d’écriture, les choses ont changé. On s’est retrouvé avec une cascade d’hélicoptère, une enquête policière, un entourage, d’autres personnages, des flashbacks… Ce n’était plus une série simple à tourner, raconte Annie Piérard.
Écrire un thriller psychologique, un style de série moins commun au Québec qu’aux États-Unis, a été un grand plaisir pour les scénaristes. C’est une forme de récit très ludique. [...] C’est interactif. Il y a un jeu avec le téléspectateur. En même temps, il faut respecter ce jeu-là. Les personnages doivent toujours être cohérents avec ce qu’on va découvrir à la fin, explique Bernard Dansereau.