Aller à la chasse : de père en chiot
Radio-Canada
Comme leurs maîtres, les chiens de Claude et Alexandre Langlois ont hérité en bas âge du plaisir de chasser.
En semaine, le duo père-fils installé à Pointe-aux-Outardes trouve toujours le temps pour entraîner ses quatre labradors à ramener le petit gibier et les oiseaux chassés.
Les chiens sont entraînés tous les soirs, et toutes les fins de semaine, ou presque!, s’exclame Alexandre Langlois.
Son père, Claude, chasse le canard depuis 40 ans. Aujourd’hui, jamais il n'irait chasser d’oiseau migrateur sans un de ses compagnons canins, comme Luna, son labrador au pelage noir.
Avec un chien avec toi, tu perds moins d’oiseau!, dit-il. C’est ça qui est important, quand tu vas à la chasse, tu ne veux pas en perdre. Ton chien va le chercher aussi longtemps qu’il ne l’a pas trouvé.
Ce n’est pas le hasard qui fait que les chiens des Langlois sont capables de rapporter les proies tirées à la carabine.
On les entraîne dès que le chiot est très jeune, explique Alexandre.
En plus des gâteries auxquelles les labradors ont droit dans leur apprentissage, le meilleur renforcement positif découle de la relation que leurs maîtres entretiennent avec eux.
Quand le chien arrive à faire [ce qui lui est demandé], il faut que tu agisses comme si tu avais gagné le gros lot, indique Alexandre. C’est notre meilleur ami.