Aline et Céline: le vrai et le faux
TVA Nouvelles
Ayant couvert la carrière de Céline Dion depuis ses débuts alors qu’elle n’avait que 13 ans et suivi la chanteuse et son mari René Angélil dans plusieurs pays du monde, j’avais bien hâte de voir le film Aline, une comédie romantique largement inspirée de la vie de Céline et René.
Premier constat : Le film est amusant et touchant et les acteurs sont formidablement crédibles. Si le scénario dans son ensemble colle au conte de fées de la petite fille de Charlemagne, il y a des scènes et détails fictifs ajoutés pour les besoins humoristiques du film qui, eux surprendront les inconditionnels de Céline. Voici une recension des huit différences les plus flagrantes.
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1. Tout le monde connaît l’histoire de la petite cassette enrubannée de rouge, de la chanson Ce n’était qu’un rêve envoyé à René Angélil. Vrai que Michel Dion (Jean-Bobin) téléphona ensuite à l’impresario en disant : « Je sais que tu ne l’as pas écouté, sinon tu aurais rappelé tout de suite ! »
Toutefois, qu’une jeune Céline ait oublié d’enlever ses patins à glace avant de se rendre au rendez-vous avec l’impresario, comme le personnage d’Aline, est absurde.
2. Lors de sa première apparition télé, à l’émission de Michel Jasmin en 1981, Céline portait une jolie robe que sa mère lui avait confectionnée et des souliers plats. Dans le film, on affuble Aline de souliers dorés de mauvais goût, enfilés sur des petits bas blancs, sans doute un clin d’œil à sa passion pour les belles chaussures.
3. Dans le film, le fameux porte-bonheur d’Aline est une pièce en or que son père lui aurait offerte. Dans la vraie vie, Céline qui est superstitieuse, a souvent glissé une pièce de cinq sous dans son soulier pour la chance, après qu’elle en eut trouvé une par terre datée de 1968, son année de naissance, avant son premier concert.
4. Une des rares scènes décevantes du film, présente les Dieu (Dion) qui se réjouissent du fait que la musique d’Aline joue désormais au « Vôtican » (sic) et plusieurs répètent « au Vôtican !!! » Évidemment les Dion, des gens croyants, savaient prononcer correctement le mot Vatican.