Alexia Aubin revient à Lévis comme championne du monde
Radio-Canada
Deux jours après avoir remporté le Championnat du monde de hockey féminin des moins de 18 ans avec ses coéquipières de l’équipe canadienne, Alexia Aubin est toujours sur un nuage. Mais la jeune hockeyeuse de Lévis n’a pas l’intention de s’arrêter là.
Quand le match a fini, toutes les joueuses, on n’arrivait pas à y croire, lance l’athlète de 16 ans au sujet de la victoire de 3-2 arrachée aux Américaines, lundi soir, en finale du Mondial, au Wisconsin.
Sur la glace, on se disait : "oh, mon dieu, on vient de battre les Américaines chez elles". C’était vraiment un beau moment, relate Alexia Aubin.
Ces mêmes Américaines avaient eu raison des Canadiennes 7-0 en ronde préliminaire, mais la Lévisienne et ses coéquipières croyaient en leurs chances en retrouvant leurs rivales en finale. Aubin a fait sa part avec une récolte d'un but et une passe dans la victoire. Elle a terminé la compétition à égalité avec la défenseuse Ava Murphy au sommet des compteuses de l'équipe.
Personnellement, j’ai bien fait, mais je n’étais pas arrivé là avec des objectifs personnels. J’étais entourée de mes amies et on avait toutes le même but de ramener la médaille d’or. Ce n'est pas moi personnellement qui allais faire la différence. C’était un effort d’équipe.
Des 23 joueuses de la formation canadienne, seulement deux étaient Québécoises, Alexia Aubin et sa coéquipière au collège Stanstead Karel Préfontaine. Les deux hockeyeuses ont été de rouages importants de l’équipe championne. Elles savent qu’elles perpétuent une riche tradition québécoise dans l’uniforme canadien.
C’est sûr que c’est gros, mais on ne se met pas de pression avec ça. On a senti pendant qu’on était là-bas que les Québécois nous soutenaient vraiment beaucoup.
Un soutien qui est venu non seulement des amateurs, mais également de la meilleure joueuse de hockey au monde. Avant le tournoi, Alexia Aubin a été contactée par son idole, la Beauceronne Marie-Philip Poulin.
Elle m’a félicitée pour ma place dans l’équipe et souhaité bonne chance pour le tournoi qui m’attendait. C’est quand même Marie-Philip Poulin. Ça m’a beaucoup motivé, lance l'attaquante de 16 ans.