Aldo s’entend avec ses créanciers
TVA Nouvelles
Le détaillant de chaussures montréalais Aldo a annoncé, mardi, s’être entendu avec ses créanciers nord-américains, près de deux ans après avoir dû se placer sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
Ce faisant, le Groupe Aldo pourra aller de l’avant avec son plan de restructuration, moyennant quelques autres étapes juridiques et administratives qui devraient être remplies dans les prochaines semaines.
«Aujourd’hui, après un processus de restructuration approfondi duquel nous annonçons notre sortie imminente, nous savons que la Loi sur les arrangements avec les créanciers était la bonne voie à suivre pour solidifier les bases financières du Groupe Aldo et assurer sa pérennité», a commenté le président-directeur général du Groupe Aldo, David Bensadoun.
Le Groupe Aldo avait dû se placer à l’abri de ses créanciers en mai 2020, tout juste après le début de la pandémie qui avait entraîné la fermeture de la majorité de ses boutiques. L’entreprise avait alors expliqué que la COVID-19 était la goutte de trop, alors que le commerce de détail devait déjà faire face à la rude concurrence des ventes en ligne.
L’année 2020 avait d’ailleurs était passablement difficile pour les détaillants québécois, avec des entreprises comme Ernest, Sail, Le Château ou Reitmans qui avaient dû imiter Aldo dans les mois suivants.
Fondée en 1972 à Montréal par Aldo Bensadoun, l’entreprise est aujourd’hui présente dans plus d’une centaine de pays avec ses marques Aldo, Globo et Call It Spring.