Agression sexuelle: deuxième procès pour l'ancien policier Maxime Lehoux
TVA Nouvelles
En août 2018, lorsqu’elle a entendu à la radio qu’un policier du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) était accusé d’agression sexuelle à l’égard de l’une de ses collègues, une jeune femme qui avait passé la soirée avec lui en février 2018 a, elle aussi, choisi de porter plainte.
À la mi-mai, l’ancien policier du SPVQ, Maxime Lehoux, a été trouvé coupable, par 10 de ses pairs, d’agression sexuelle à l’égard d’une collègue de travail.
Des faits qui sont survenus à la suite d’une fête de Stoneham en 2016. Le 21 août 2018, l’homme de 30 ans a comparu au palais de justice de Québec pour faire face à cette accusation.
À la suite de la médiatisation du dossier, le SPVQ a reçu un deuxième signalement concernant des événements qui se seraient produits au bar Le Shaker le 2 février 2018.
Puisque l’enquêteur Martin Gagnon de la Sûreté du Québec enquêtait déjà sur les allégations de la première victime, le dossier lui a été assigné pour tenter de faire la lumière sur les propos tenus par Annie (prénom fictif), soit la deuxième présumée victime qui, le soir des événements, s’est rendue au bar de Charlesbourg avec une amie.
La preuve a démontré que lors de la soirée, la femme qui pèse 130 livres et son amie ont consommé deux demi-bouteilles de vin, un café Bailey’s, deux shooters de vodka lime et un ou deux verres de vin blanc.
Festives, les deux jeunes femmes ont discuté avec différentes personnes et, vers 1h30 du matin, l’amie d’Annie a quitté l’endroit.
«Je lui ai demandé si elle voulait rentrer avec moi, mais elle m’a dit qu’elle préférait rester et rentrer avec l’ami policier», a-t-elle témoigné, lundi, dans le cadre de ce deuxième procès de Lehoux qui se tient devant juge seul.
Le lendemain, les deux jeunes femmes ont échangé plusieurs textos concernant la soirée, mais jamais l’agression n’aurait été mentionnée. Ce n’est qu’une fois la plainte portée que l’amie d’Annie a été mise au fait des événements.