Agression dans un camp de jour à Louiseville : une peine possible de 8 ans pour Legros-Crête
Radio-Canada
Maxime Legros-Crête pourrait passer les huit prochaines années derrière les barreaux pour avoir agressé sexuellement une fillette de six ans d’un camp de jour l’été dernier à la pataugeoire de Louiseville.
La procureure de la Couronne Martine Tessier a demandé cette peine au juge David Bouchard au palais de justice de Trois-Rivières ce matin.
L’homme âgé de 31 ans a admis avoir agressé sexuellement l’enfant alors qu’elle se trouvait dans les toilettes de l’aréna le 20 juillet dernier. Maxime Legros-Crête a profité du fait qu’elle était seule, il a fermé les lumières et s’est immiscé dans sa cabine de toilette pour l’agresser.
Me Martine Tessier a fait valoir que Maxime Legros-Crête a déjà purgé une peine de deux ans de prison pour voyeurisme à l’égard d’un garçon de 12 ans. Le rapport sexologique produit depuis son arrestation conclut à un risque de récidive élevé, au-dessus de la moyenne.
L’avocate de la Couronne a lu une lettre écrite par la mère de la jeune victime qui a décrit le sentiment d’insécurité qui a habité son enfant dans les semaines qui ont suivi l’agression.
Elle ne voulait plus prendre son bain seule, ni aller aux toilettes publiques. La mère s’est aussi dite chamboulée par les événements. Elle affirme que sa fille va mieux aujourd’hui, mais elle demeure vigilante.
L’avocat de Maxime Legros-Crête, Me Yvan Braun réclame une peine de pénitencier de quatre ans. Il allègue qu’au cours des dix dernières années, son client n’a pas récidivé.
Il a ajouté que l’accusé a aussi vécu et été témoin d’agressions sexuelles dans sa jeunesse, ce qui lui a fait vivre une adolescence distorsionnée.
De son côté, la Couronne a aussi demandé à ce que Maxime Legros-Crête soit inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité et qu’il fournisse un échantillon d’ADN.