
Affichage en français: le «Québec ridiculing», c’est assez! lance un expert en marketing de Toronto
Le Journal de Montréal
Le Québec ridiculing doit cesser, selon le président d’une firme de marketing de Toronto, choqué par un reportage de CBC qui suggère que les règlements sur l’affichage en français sont absurdes. «Ce n’est pas juste du Québec ridiculing, c’est carrément du Québec bashing!», s’insurge le mouvement Impératif français.
«Quand la vie te donne des citrons, fais de la limonade.» C’est le message qu’Éric Blais, président de la boîte Headspace Marketing à Toronto, essaie de faire comprendre chaque jour aux «décideurs du Canada anglais qui font des affaires au Québec».
De fait, plusieurs d’entre eux sont inquiets, car toutes les entreprises devront s’assurer qu’il y a deux fois plus de français que toute autre langue sur leurs enseignes, d’ici juin 2025, en vertu d’un projet de règlement présenté en début d’année.
«C’est sûr que c’est contraignant, comme n’importe quel nouveau règlement», admet le mercaticien. «Mais c’est aussi une superbe opportunité d’affaires.»
Or, remarque M. Blais, il est un peu plus difficile de faire passer ce message ces jours-ci, en raison d’une ambiance de Québec ridiculing qui «entretient la confusion et l’incertitude» à propos des exigences auxquelles devront bientôt se conformer les commerçants.
Le spécialiste en marketing cite en exemple un reportage de la CBC qui présente, entre autres choses, de quoi auraient l’air certains commerces (Canadian Tire, Subway, Costco, Dollarama) s’ils appliquaient strictement les modèles présentés en exemple dans les infographies produites par le gouvernement.