Affaire sergent Rukaniva : neuf ans après, la poursuite est toujours dans l’impasse
Radio-Canada
L’explosion du 18 juin 2014 qui a blessé deux policiers d’Ottawa et trois ambulanciers paramédicaux lors d’un exercice de formation a déclenché une saga menant à une poursuite de 3,35 millions de dollars contre la Commission de services policiers d’Ottawa, ainsi que des membres actuels et anciens de l'exécutif de la police.
Cette poursuite, encore devant les tribunaux, a été intentée en 2017 par l'ancien sergent d'état-major de la police d'Ottawa, Martin Rukavina , sa femme et ses trois fils.
Ensemble, ils ont demandé des dommages-intérêts aux défendeurs soit : le conseil de police, l'ancien chef de police Charles Bordeleau et d'autres membres de l'exécutif de la police, notamment Jeffrey Kilcollins, Michael Belanger, Larry McNally et Christopher Rheaume. John et Jane Doe sont également cités comme défendeurs.
Martin Rukavina a affirmé qu'il a été accusé à tort de négligence criminelle par les défendeurs après l'explosion de 2014.
Les avocats des deux parties ont refusé toute demande d’entrevue effectuées par Radio-Canada. Ils ont mis de l'avant le fait que l'affaire est encore devant les tribunaux.
En tant qu'Association, nous avons soutenu et continuons de soutenir la famille Rukavina et nous espérons que cette affaire sera réglée rapidement et qu'elle aboutira à un résultat positif , peut-on lire dans la déclaration du président de l’Association des policiers d’Ottawa, Matthew Cox.
Le 18 juin 2014, deux policiers et trois ambulanciers ont été blessés lors d'une explosion survenue au cours d'un exercice de prise d'otages armés à Kanata.
L'incident a donné lieu à des enquêtes de l'Unité des enquêtes spéciales (UES) et du ministère du Travail de l'Ontario.
Quelques mois plus tard, une lettre anonyme mettant en cause les compétences de leadership de Martin Rukavina avait été envoyée à l’UES, au conseil de police et à CBC.