Affaire Dafonte Miller : la police n’a pas averti l’UES, selon un rapport
Radio-Canada
La police de Toronto a omis d’avertir l'Unité des enquêtes spéciales (UES) au sujet du passage à tabac de Dafonte Miller, selon un rapport externe.
Michael Theriault, un policier qui n'était pas en service au moment des faits, a tabassé M. Miller, un jeune homme noir, en décembre 2016.
Il y a quatre ans, le chef de la police de Toronto de l'époque, Mark Saunders, avait annoncé que la force ouvrirait une enquête sur la gestion policière de cet incident qui a eu lieu à Whitby.
Le rapport de 11 pages de la police régionale de Waterloo a été rendu public mardi mais est daté du 9 octobre 2020.
M. Miller a publié une déclaration pour réagir à la nouvelle. Le Service de police de Toronto a souligné l'importance de la transparence dans son examen de mon cas. Ma famille et moi ne comprenons pas pourquoi ils ne sont que transparents lorsqu’ils sont sur le point de rendre quelque chose public, a-t-il déclaré.
« Ce n'est pas une façon efficace de construire des ponts avec ma famille et la communauté noire »
Le rapport de la police de Waterloo note que la décision de la police de Toronto de ne pas informer l'UESUnité des enquêtes spéciales reposait en grande partie sur le fait que Michael Theriault a nié s'être identifié comme un policier pendant l'incident.
Néanmoins, le rapport conclut : Un agent de police qui n'est pas en service reste un agent de la paix. Bien qu'il n'y ait aucune information selon laquelle Michael Theriault aurait dit à M. Miller qu'il était un agent de police au moment de cet incident, il devait être considéré comme ayant engagé son serment de fonction en procédant à une arrestation.
Si l'agent exerce l'un de ces pouvoirs, il le fait en tant qu'agent de police. On peut affirmer qu'il s'est mis en service, poursuit le document.