Action Gatineau remet en question la capacité de gouvernance de France Bélisle
Radio-Canada
Rassemblés en caucus jeudi à la Maison du Citoyen, les élus d'Action Gatineau ont sévèrement critiqué le bilan de la mairesse France Bélisle. Ils l'accusent d'avoir « un impact négatif sur la cohésion » du conseil municipal.
D’entrée de jeu, la conseillère municipale du district de Deschênes, Caroline Murray, a dénoncé l’incapacité de la mairesse à gouverner, additionnée à son inexpérience. Ce qui, à son avis, aurait une mauvaise influence sur les élus.
Mme Murray a affirmé que le manque de leadership et de vision de la première magistrate freine la mise en action de plusieurs dossiers prioritaires.
« Au-delà des désaccords qui sont normaux, on sent régulièrement de l’improvisation, un manque de préparation et de sensibilité pour des dossiers importants. »
Le parti politique accuse, entre autres, la mairesse d’avoir nui au projet de tramway en envoyant des messages contradictoires. La conseillère municipale croit que Mme Bélisle aurait plutôt dû agir à titre d’ambassadrice pour ce projet de transport. Il faut rectifier le tir rapidement, a-t-elle lancé.
Tout au long de l’année, les relations tendues entre la mairesse et divers partenaires ont souvent fait les manchettes, souligne-t-on. Même en cas de désaccord, il est crucial de faire preuve de diplomatie lorsqu’on fait office de porte-parole officiel d’une ville, a commenté Mme Murray.
Action Gatineau estime que les relations avec divers partenaires ont été fragilisées, dont la Commission de la Capitale nationale, le Centre intégré de santé et des services sociaux de l'Outaouais, et, plus récemment, la Société de transport de l'Outaouais.
« Le caractère parfois virulent de certaines interventions de la mairesse n'aide pas à bâtir des relations positives. »
Par contre, les élus d'Action Gatineau estiment qu'ils ont livré la marchandise dans la dernière année.