
Accusé d’avoir fourni du matériel pouvant servir au nucléaire iranien: l’incroyable histoire d’un Montréalais gracié par Joe Biden
TVA Nouvelles
Un Montréalais d’origine iranienne qui était détenu aux États-Unis et accusé d’avoir exporté illégalement du matériel pouvant servir au nucléaire est récemment revenu au Québec, quelques mois après avoir été gracié par le président américain, Joe Biden, dans le cadre d’un spectaculaire échange de prisonniers.
L’histoire de Reza Sarhangpour Kafrani est digne d’un roman d’espionnage. L’homme d’affaires originaire d’Iran, qui réside avec sa famille dans l’arrondissement montréalais de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, a été arrêté en juillet 2021 aux États-Unis.
Il a été accusé, avec un présumé complice, de blanchiment d’argent et d’avoir enfreint les sanctions américaines contre l’Iran.
En 2016, il a envoyé aux Émirats arabes unis des spectromètres de masse, selon ce qui est décrit dans la poursuite. Pour M. Kafrani, ces instruments servent à tester les concentrations de minéraux dans l’eau et la nourriture.
Mais ces appareils, qui peuvent aussi servir à déterminer le niveau d’enrichissement d’uranium, auraient par la suite été envoyés en Iran, selon la poursuite.
Depuis plusieurs années, les pays occidentaux s’inquiètent des efforts de l’Iran pour se doter d’armes nucléaires.
C’est la raison principale pour laquelle plusieurs sanctions ont été prises contre le régime islamique. Cette crainte a d’ailleurs été ravivée dans les dernières semaines à la suite des tirs de drones et de missiles entre Israël et l’Iran.