Accusé d’abus sexuels, Robert Miller chercherait une entente à l’amiable
Radio-Canada
Accusé d'abus sexuels, le fondateur de Future Electronics, le milliardaire Robert Miller, chercherait à régler les choses à l'amiable avec plusieurs de ses victimes présumées. L’avocat du recours collectif s’insurge et demande à la cour d'intervenir.
L’avocat qui représente les victimes dans le cadre d'une action collective demande au tribunal d’interdire toute communication entre les représentants du riche homme d’affaires et ses clientes.
Dans sa requête déposée vendredi, Me Jeff Orenstein cible particulièrement Me Karim Renno, l’avocat personnel du fondateur de Future Electronics.
Toujours selon la requête, Me Renno aurait rencontré plusieurs victimes présumées, le 23 mars dernier, dans le but de discuter d’une entente à l’amiable.
Or, Me Orenstein n’a pas été informé de cette rencontre et il demande à la cour de mettre un frein à toute future communication directe entre les jeunes femmes et les avocats de Robert Miller ou de Future Electronics.
Selon nos sources, au moins quatre victimes présumées auraient effectivement été approchées au mois de mars par une intermédiaire.
La femme aurait proposé aux victimes présumées de rencontrer Me Karim Renno en affirmant qu'il était prêt à écouter ce que les femmes avaient à dire sur les conséquences à long terme des actes de son client, Robert Miller. La possibilité d’une entente à l’amiable, et à la satisfaction de tous, aurait été évoquée.
Ces femmes ont finalement décliné l’invitation, mais, selon les documents déposés au tribunal, la rencontre aurait quand même eu lieu le 23 mars, en présence d’autres victimes présumées.
Rappelons que la demande d’action collective a été déposée trois semaines après la diffusion d’un reportage de l’émission Enquête sur les activités sexuelles de Robert Miller avec des mineures.