Accouchements forcés : des mères tentent encore de faire certifier le recours collectif
Radio-Canada
Les procédures judiciaires d’un groupe de femmes qui estiment avoir reçu sans consentement un médicament qui accélère l’accouchement à l’Hôpital de Moncton, au Nouveau-Brunswick, se poursuivent.
Elles tentent toujours de faire certifier leur demande de recours collectif par la cour.
Lundi, une audience a eu lieu à Moncton afin de déterminer si le tribunal peut entendre la cause de ces femmes dans le cadre d'un recours collectif, ou s'il doit le faire de façon individuelle.
L’un des avocats qui représentent les plaignantes, Mathieu Picard du cabinet Fidelis, indique que cette cause s’appuie sur des allégations qu’une infirmière de l’Hôpital de Moncton aurait administré de façon erronée, négligente ou volontaire de l’ocytocine à des femmes qui se sont présentées à l’unité des naissances de l’hôpital.
Suite à l’administration problématique de l’ocytocine, des femmes ont connu des complications variées, dont des accouchements difficiles, des accouchements sous assistance d’équipement ou suite à une césarienne d’urgence, ajoute Mathieu Picard.
L’audience visant à déterminer si la demande de recours collectif allait être certifiée a commencé en octobre dernier. Elle a toutefois été reportée lorsque de nouveaux documents ont été présentés par les avocats des plaignantes.
Ces documents pourraient possiblement devenir un élément de preuve dans l'affaire.
La juge Denise LeBlanc a décidé de reporter l’audience de certification afin que les différents partis délibèrent sur l’admissibilité des nouveaux documents.
Les avocats qui représentent le groupe de femmes et ceux qui défendent le réseau de santé Horizon et l’ex-infirmière Nicole Ruest ont débattu du dossier lundi.