
Accident à la Fonderie Horne : « Nous prenons cet événement très au sérieux », assure l’entreprise
Radio-Canada
La Fonderie Horne de Rouyn-Noranda assure qu’une enquête a été déclenchée afin de déterminer ce qui a pu causer l’accident de travail survenu dans la nuit de jeudi à vendredi. Un homme a été hospitalisé dans un état critique, après avoir subi une intoxication lors de l’événement.
L’entreprise appartenant à Glencore est actuellement en arrêt général pour encore deux semaines. La responsable des communications et relations avec la communauté, Cindy Caouette, assure que les travaux de maintien et de réparation des installations se poursuivent, mais que la Fonderie Horne a pris la décision de suspendre certains travaux similaires.
Actuellement, il est trop tôt pour dire avec exactitude quelle a été la chronologie des événements ainsi que ce qui est réellement arrivé. Ce sont les résultats de l’enquête qui pourront le démontrer et nous permettre d’apporter les mesures correctives qui s’imposent, si nécessaire, ajoute Cindy Caouette par courriel.
Le travailleur est un employé d’une entreprise de la région de Montréal ayant été engagé comme sous-traitant pour l’arrêt général.
L’homme aurait été percuté par un gros morceau de résidus, ce qui lui aurait fait perdre son masque respiratoire. Il aurait alors été intoxiqué par les poussières chargées de métaux lourds.
Deux travailleurs ont été en contact avec de la poussière et ont été conduits au service des premiers soins de l’usine avant d’être transférés à l’hôpital pour s’assurer qu’ils soient pris en charge par les professionnels en soins médicaux. Un des deux travailleurs a bien été transféré à Montréal par avion-ambulance, écrit Cindy Caouette.
La Fonderie Horne affirme qu’aucun autre accident de travail n’a été rapporté sur son site depuis le début de l’arrêt général.
La Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a dépêché deux enquêteurs sur place et devrait avoir plus de détails sur l’événement lundi.
Actuellement, on ne parle pas d’enquête en bonne et due forme. Il faudra voir au cours des prochains jours, mais assurément que la CNESST fera des vérifications pour savoir ce qui s’est passé, pourquoi cet accident s’est produit. Est-ce qu’il y a des éléments de sécurité qui ont été négligés ou qui n’ont pas été respectés, tout ça reste à voir évidemment, affirme Nicolas Bégin, porte-parole de la CNESST.