90 accusations déposées après le blocage du pont Ambassador
Radio-Canada
Des dizaines d'accusations ont maintenant été déposées en lien avec la manifestation contre les mesures sanitaires à Windsor, en Ontario, qui a bloqué la circulation sur le pont Ambassador.
La police de Windsor a publié une mise à jour chiffrée un jour après l'entrée en vigueur de la Loi sur les mesures d'urgence.
Au moins 46 personnes font face à un total de 90 accusations dans le blocus du pont, qui a commencé le 7 février et s'est terminé dimanche, a annoncé la police mardi.
Cependant, on ne sait pas si certaines des accusations découlent de l'entrée en vigueur de la loi fédérale. Contactée, la police de Windsor n'était pas immédiatement disponible pour fournir plus de détails.
Le premier ministre Justin Trudeau et son cabinet ont mis en vigueur lundi, puis décrété mardi la Loi sur les mesures d'urgence, donnant plus de pouvoir au gouvernement fédéral en cas de crise.
En vertu de la loi, la police dispose de plus d'outils, tandis que le gouvernement fédéral peut imposer des amendes pouvant aller jusqu'à 5000 $, poursuivre une peine d'emprisonnement maximale de cinq ans, ou les deux, pour avoir enfreint la loi.
La Gendarmerie royale du CanadaGRC est également autorisée à faire appliquer les règlements municipaux et les infractions provinciales, ce qui est inhabituel, car la Gendarmerie royale du CanadaGRC n'exerce normalement pas de fonctions policières en Ontario.
Le Cabinet ordonne également aux banques et aux institutions financières d'arrêter les flux de fonds vers les organisateurs de la manifestation.
Ce qui n'est pas clair, c'est si la législation peut affecter certains des manifestants qui ont déjà été accusés dans le blocage du pont Ambassador.