
8000 emplois à combler dans les restaurants de la Nouvelle-Écosse
Radio-Canada
Les propriétaires de Cha Baa Thai, une importante chaîne de restaurants thaïlandais d'Halifax, ont récemment terminé un projet de trois ans pour ouvrir leur cinquième restaurant à Halifax, mais ils ne peuvent pas ouvrir ses portes, car ils n'ont personne pour y travailler.
Kim Dao et son mari Wen Prathumma ont du mal à embaucher des travailleurs locaux, un problème important pour les restaurants depuis la pandémie, mais aussi des travailleurs étrangers. Et ils ne sont pas les seuls.
« C'est cher de garder l'endroit vide. Très cher, et nous ne savons pas combien de temps nous pourrons gérer ces budgets »
Le directeur général de l'Association des restaurateurs de la Nouvelle-Écosse, Gordon Stewart, affirme qu'environ 30 % des restaurants de la Nouvelle-Écosse tentent de recruter des travailleurs étrangers pour combler une pénurie de près de 8000 travailleurs dans le secteur.
Si vous déposez une demande en juillet, elle n'est probablement traitée qu'en octobre. C'est donc très difficile parce que lorsque vous avez besoin d'un travailleur, vous en avez besoin maintenant, vous n'en avez pas besoin dans six mois, huit mois ou 10 mois, dit-il.
Il remarque que l'impact des pénuries de main-d'œuvre est évident dans de nombreux restaurants, car ils réduisent les heures, ferment un ou deux jours par semaine et limitent les éléments de leur menu.
Il indique que même si l'embauche de travailleurs étrangers n'est pas la solution la plus facile, c'est une façon de pourvoir les postes vides.
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) établit des priorités pour les demandes de travailleurs étrangers temporaires en fonction des professions. Depuis le début de la pandémie, ils ont donné la priorité aux travailleurs de l'agriculture et des soins de santé, explique Stuart Isherwood, conseiller en relation avec les médias à IRCC.
Il dit que c'est là que la main-d'œuvre est la plus urgente et que les chefs et les serveurs ne sont pas une priorité.