7 citations qui ont marqué la politique cette année en Ontario
Radio-Canada
La COVID-19 et l’année préélectorale ont monopolisé l'actualité politique cette année en Ontario. Les principaux partis ont jeté les bases de leurs stratégies en vue du scrutin de juin 2022. Les attaques entre députés ont parfois été virulentes et les gaffes, nombreuses. Retour sur quelques citations marquantes.
« Je lui mettrais un pétard bien profond dans le postérieur. »
Cette citation colorée du premier ministre ontarien marquait le début, en janvier, de plusieurs mois d’attaques bien senties à l’endroit du gouvernement fédéral sur l’approvisionnement des vaccins contre la COVID-19. Le 19 janvier, alors que la compagnie Pfizer annonçait des retards importants, Doug Ford conseillait à Justin Trudeau dans des termes crus d’intensifier la pression à l’endroit du PDG de la compagnie pharmaceutique.
« Je vais attendre la fin de l'enquête pour en dire plus, mais ce sont des allégations très sérieuses. »
La ministre des Affaires francophones de l'Ontario réagissait en avril à un reportage publié par Radio-Canada sur le climat de travail toxique à Groupe Média TFO, incluant de graves allégations visant le président par intérim, Éric Minoli et d'anciens membres de la haute direction. Dix mois après la publication de l'enquête, M. Minoli serait toujours en retrait administratif, selon le diffuseur public franco-ontarien. Une source haut placée au sein du bureau du ministre Lecce révélait en décembre à Radio-Canada que le processus de recrutement du prochain PDG est toujours en cours.
« Je suis désolé, je m'excuse sincèrement. »
Au plus fort de la troisième vague en avril, le premier ministre Ford présentait des excuses larmoyantes aux Ontariens après une série de décisions et de mesures impopulaires. Son gouvernement avait dû reculer sur la fermeture des structures de jeux pour enfants et sur l’octroi des pouvoirs spéciaux à la police moins de 24 heures après les avoir annoncés.
« Nous ne pouvons pas simplement ignorer qu'il y a des gens qui ne vont pas se faire vacciner et je ne pense pas que la bonne chose à faire soit simplement de les exclure. »
Mme Horwath a dû faire volte-face rapidement après ce commentaire l'été dernier. La cheffe du NPD ontarien avait confié à CBC News qu’elle s’opposait à la vaccination obligatoire des travailleurs de l’éducation et qu'elle considérait le refus de se faire vacciner comme un droit garanti par la Charte des droits de la personne. Je regrette le commentaire. J'ai eu tort, a ensuite précisé Mme Horwath.