
65 M$ pour agrandir les installations de biométhanisation à Varennes
Radio-Canada
Les ministres de l’Environnement du Canada et du Québec, Steven Guilbeault et Benoit Charette, ont annoncé lundi matin un financement conjoint de 65 millions de dollars pour agrandir les installations de biométhanisation appartenant à la Société d’économie mixte de l’est de la couronne sud (SEMECS), situées à Varennes, en Montérégie.
Le gouvernement fédéral contribue jusqu’à 25 200 000 $ pour l’agrandissement de l’usine de traitement. Le gouvernement provincial verse quant à lui 39 978 887 $, dont presque l’entièreté, 36 992 768 $, ira à l’agrandissement de l’usine de traitement. Les 2 986 119 $ restants iront à l’achat de bacs de collecte de matières organiques.
Grâce à ce projet, les municipalités environnantes pourront réduire une plus grande quantité de matières organiques de façon plus efficace et plus saine, s’est réjoui Steven Guilbeault. Cela favorise tant l’économie verte que le développement durable.
Les travaux, qui ont commencé à l’été 2020 et dont les coûts devraient monter à 100 millions de dollars, permettront d’augmenter la capacité de traitement par biométhanisation des installations existantes de la SEMECS, est-il écrit dans le communiqué.
La SEMECSSociété d’économie mixte de l’est de la couronne sud a conclu une entente de 20 ans, renouvelable une fois, pour traiter les matières organiques résiduelles provenant des municipalités, des industries, des commerces et institutions (ICI) de l’agglomération de Longueuil. Celle-ci comprend la Ville de Longueuil et les municipalités de Boucherville, Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert.
Je tiens à remercier le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec, a d’ailleurs lancé la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, aussi présente lors de l’annonce.
Des ICIindustries, commerces et institutions des MRC constituantes de la SEMECSSociété d’économie mixte de l’est de la couronne sud (Vallée-du-Richelieu, Marguerite-D’Youville et Rouville) et d’autres ICIindustries, commerces et institutions de l’agglomération de Montréal feront également traiter leurs matières organiques dans ces installations améliorées.
« Les déchets – et on le perd souvent de vue – c'est une source importante de gaz à effet de serre (GES). En s'attaquant à cette valorisation de la matière, à ce potentiel qui est trop souvent inexploité, on aide non seulement à avoir un environnement immédiat qui est plus sain, mais on s'aide aussi au niveau de la lutte aux changements climatiques », a déclaré Benoit Charrette, qui participait à l'annonce.
Le secteur des déchets, en fait, est la cinquième plus importante source de GESgaz à effet de serre au Québec.