600 ménages sans logis au lendemain du 1er juillet, au Québec
Radio-Canada
On s’attendait à un 1er juillet difficile pour les ménages locataires, et cela s’est confirmé, a expliqué d’entrée de jeu Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). Ils sont ainsi des centaines à se retrouver sans toit cette année.
« On a aujourd’hui 600 ménages locataires au Québec qui sont accompagnés par un service d’aide, là où il y en a. Ils sont toujours sans bail. »
Ce chiffre est la pointe de l’iceberg, poursuit Mme Laflamme.
La plupart de ces gens, dit-elle, sont hébergés temporairement par des proches. Certains ont plutôt été hébergés par les municipalités ou la Croix-Rouge.
L’ensemble de la province est affecté par la crise. En tête de liste, Drummondville enregistre 135 ménages qui ne sont toujours pas parvenus à se trouver un logement. Ils sont suivis par l’office d’habitation local. On en compte aussi 50 à Sherbrooke, 20 à Granby et 23 à Cowansville.
Pas moins de 24 ménages vivent cette situation à Trois-Rivières, contre 10 à Rimouski et 10 à Joliette.
La Montérégie n’est pas épargnée : 15 familles sont en attente d’un hébergement à Saint-Hyacinthe et 10 dans la MRC du Roussillon, incluant Châteauguay.
À Saguenay, 13 ménages n’ayant pas réussi à signer un nouveau bail étaient toujours suivis le 1er juillet, indique le FRAPRU.
La situation n'est pas différente dans les grandes villes. De fait, même si le taux de logements inoccupés est monté à 3,7 % sur l’île de Montréal, 118 ménages y sont toujours sans toit.