5700 $ d’amende après être allée acheter de l’essence aux États-Unis
Radio-Canada
Une Britanno-Colombienne a reçu une amende de 5700 $ après un voyage de 10 minutes aux États-Unis pour y acheter de l’essence. Les agents n'étaient pas au courant de la nouvelle exemption de voyage émise par le gouvernement canadien.
Dimanche, le ministre de la Protection civile, Bill Blair, a annoncé une exemption de test PCR de dépistage du SRAS-CoV-2 à la frontière pour les personnes qui souhaitent faire des courses ou un plein d’essence aux États-Unis. Cette exemption ne s’applique que pour des motifs essentiels de courte durée.
Une mesure pour aider à atténuer les pénuries d'approvisionnement résultant des récentes pluies extrêmes qui ont emporté les autoroutes et les voies ferrées dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique.
Marlane Jones pensait bien faire en traversant la frontière pour aller acheter de l'essence aux États-Unis.
Au lieu de cela, son voyage de 10 minutes s'est terminé avec une amende de 5700 $ et une réprimande des agents canadiens au poste frontalier de Pacific Highway à Surrey, en Colombie-Britannique.
J'étais en larmes. J'étais un peu effrayée. Je ne savais pas ce qui allait m'arriver, relate la femme de 68 ans.
Mme Jones dit qu'elle avait décidé de faire le plein à Blaine, dans l'État de Washington, après avoir vu aux nouvelles qu'Ottawa permettait aux Britanno-Colombiens des régions touchées par les inondations de faire de courts voyages aux États-Unis pour faire le plein ou acheter des produits de première nécessité sans avoir à fournir un résultat négatif à un test de dépistage PCR du virus causant la COVID-19.
Mais les agents frontaliers auxquels Jones a eu affaire lundi n'avaient pas pris connaissance de cette nouvelle exemption.
L'agent a été très sévère et m'a dit que je violais la loi sur la quarantaine parce que je n'avais pas le test PCR. Je lui ai dit que [le règlement] avait été modifié, mais elle ne l'a pas cru, déplore Marlane Jones.