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52 fusions municipales imposées au Nouveau-Brunswick
Radio-Canada
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick va procéder à un total de 52 fusions municipales. Il va également éliminer presque tous les districts de services locaux (DSL). De 236, leur nombre passera à 12. Ces changements seront imposés par Fredericton, et la transition se fera sur une période de quatre ans.
Le ministre des Gouvernements locaux et de la Réforme de la gouvernance, Daniel Allain, compte faire un grand ménage dans le monde municipal au Nouveau-Brunswick. Il fera passer le nombre d’entités, villages, villes et districts de services locaux de 340 à 90.
Ainsi, le nombre de municipalités passera de 104 à 78, et le nombre de DSL passera de 236 à 12 seulement. Tous ces changements ne seront pas soumis à des référendums. Ils seront imposés par des changements législatifs.
« Si on ne fait rien, on va être en crise de services, crise d’infrastructures, et on va perdre des possibilités de développement économique dans les 10 à 20 ans. »
Toutes les fusions entreront en vigueur en janvier 2023, soit dans un an et un mois.
L’élection générale pour toutes les municipalités est repoussée à 2026.
Selon le ministre, le besoin de changements importants est bien compris par la population. Mais si des voix s’élèvent pour contester la décision d’imposer des fusions, le gouvernement ira tout de même de l’avant. On va de l’avant avec, on va de l’avant, je ne fais pas la décision pour les gens d’aujourd’hui, pour les baby-boomers et la génération X, on le fait pour la génération future, a insisté le ministre Allain.
Une fois les changements réalisés, seulement 8 % de la population vivra dans un DSLDistricts de services locaux. Certains d’entre eux, explique le ministre, ne peuvent être fusionnés avec des municipalités ou des villages. Il cite en exemple Baie-Sainte-Anne et Pointe-Sapin.
Le ministre Allain dit avoir tenu compte pour son redécoupage du monde municipal des communautés linguistiques. Ainsi, Belledune, surtout anglophone, ne sera pas fusionnée avec des villages francophones. Le ministre a aussi tenu compte des frontières naturelles, comme les rivières.