500$ : Une offre alléchante pour le tourisme régional? 500$ : Une offre alléchante pour le tourisme régional?
Radio-Canada
Émilien Larochelle rapporte toutefois que les compagnies aériennes devront à nouveau gagner à nouveau la confiance des clients.
Il ne faut pas oublier que pendant une dizaine d’années je dirais que les compagnies aériennes, les principales qui nous desservaient, ont tout fait pour que les clients s’éloignent du transport aérien avec des prix prohibitifs. À un moment donné ça coûtait 2000 dollars si tu n’avais pas de réservation d’avance pour monter à Montréal aller-retour. Il faut se servir de notre tête. La confiance est à regagner pour la clientèle de ces compagnies-là, soutient-il.
Le gouvernement du Québec a dévoilé mardi son plan d’aide en transport aérien régional. Dès le premier juin, des aller-retour à un coût maximum de 500 dollars seront disponibles pour des liaisons entre différentes régions du Québec. L’investissement annoncé est de 261 millions de dollars pour les 5 prochaines années.
La mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, a aussi parlé de la confiance des clients envers les compagnies aériennes à l’émission Des matins en or.
On aura beau avoir un billet à 500 dollars, si la personne a un rendez-vous qu’elle ne doit pas manquer ou une connexion, elle ne peut pas se fier que le vol ne va pas être annulé ou retardé. C’est pour ça que c’est un tout. C’est complexe comme problématique, rapporte-t-elle.
Diane Dallaire souligne que le nombre de billets à 500 dollars disponibles pour l’Abitibi-Témiscamingue n’est pas encore connu.
Je ne pense pas qu’on peut dire [qu’avec] tout ça, tout est réglé, mais je pense que c’est une belle avancée. On va voir comment tout ça se décline, mais il faut vraiment regagner la confiance des usagers, dit la mairesse de Rouyn-Noranda.
Le dernier volet qui est important, c’est l’évaluation qu’on fera de l’offre, la flexibilité des horaires des sociétés aériennes qui desservent par exemple, Val-d’Or-Rouyn-Noranda. On pourra définir que si une desserte est mal desservie, nous pourrions aller en appel d’offres pour être capable de signer un contrat avec une société aérienne qui va nous donner une prévisibilité, un horaire qui est adéquat pour les gens qui voudraient par exemple partir le matin, un vol d’affaires vers Montréal et revenir le soir même ou peut-être le lendemain, affirmait le ministre des Transports, François Bonnardel, à l’émission Ça vaut le retour, mardi.