50 ans de musique, ça se fête au Cégep de Sherbrooke
Radio-Canada
C'était un grand soir au Cégep de Sherbrooke. Des enseignants, des étudiants, ainsi que des anciens du département de musique ont organisé un concert-gala pour souligner le 50e anniversaire du programme.
La soirée a inclus des prestations musicales d’étudiants actuels, de diplômés, et d'anciens enseignants.
Moi, je suis ici, je me sens assez chanceux parce que 50 ans, c'est quand même quelque chose. Puis c'est un très beau projet. Je vois l'envergure, tous les profs qui sont vraiment impliqués là-dedans, c'est vraiment cool, a souligné Jules Fréchette, un étudiant en guitare jazz croisé par Radio-Canada vendredi.
C'est un beau moment pour célébrer [...] ce que ça apporte d'avoir un département de musique à Sherbrooke. C'est n'est pas seulement pour former des musiciens, mais c'est vraiment pour former des gens qui sont intéressés par la musique, par les arts , renchérit l’enseignant en piano classique Tristan Longval-Gagné.
Le programme a officiellement vu le jour en 1972. On est l'un des premiers départements de musique à avoir démarré cette formation-là dans le Québec, donc on est très fiers, souligne l’enseignante de violoncelle Anne-Marie Leblanc, qui a elle-même fréquenté le programme du Cégep de Sherbrooke.
Ce dernier compte aujourd’hui environ 70 étudiants. On a tous les instruments en solo. L’étudiant qui vient étudier au département a des cours privés de son instrument, fait de la musique d’ensemble, mais a aussi un parcours au niveau de la formation auditive. [...] Il fait de la littérature musicale et a des options autour pour aller plus vers ses champs d’intérêt, précise l’enseignant en tuba et coordonnateur départemental Jean-Philippe Dutil, qui est lui aussi un ancien étudiant.
Pour Anne-Marie Leblanc, certains outils ont changé au fil des ans, mais l'essence du programme reste la même.
« On est à la recherche de beauté. C'était la même chose il y a 50 ans, puis je pense que ça va être la même chose dans 50 ans aussi. »
Je souhaite qu’on se revoie aux 100 ans! On ne sait pas, on vise loin, lance quant à lui Jules Fréchette.