5 questions à Billy Walsh, directeur sortant de la SDC Wellington
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Il y a quelques jours, le Verdunois Billy Walsh a annoncé son départ de la Société de développement commercial (SDC) Wellington, après 12 ans d’implication. Le directeur continuera d’assumer ses fonctions au sein de la SDC Wellington pendant quelques semaines.
«Dans un premier temps, ma plus grande fierté c’est d’avoir été capable de fédérer les commerçants et l’arrondissement autour de la SDC, dont l’objectif n’est pas nécessairement de générer des ventes provenant des consommateurs.
Pour être capable de réussir le pari de la prospérité des commerces de l’artère Wellington, on devait avant toute chose générer de la fierté, du bonheur et une expérience sur la rue Wellington. Il fallait commencer par convaincre les citoyens que cette destination est la plus fantastique dans l’ensemble des choix qu’ils avaient pour faire leurs courses. Pour cela, on devait leur offrir un complément à l’offre commerciale, soit des événements sociaux et culturels.
Dans un deuxième temps, il y a tout le volet des événements hyperlocaux qu’on a développé, comme les soirées de salsa et les matins yoga sur le stationnement Ethel, pour ne nommer que ceux-ci. L’autre volet, c’est évidemment [les festivals] Cabane Panache et Bois rond ainsi que Marionnettes Plein la rue, et aussi le développement du stationnement Ethel en place publique.»
«Un sentiment d’appartenance renouvelé et une fierté affirmée de la part des commerçants et de la part des citoyens, et ce, malgré une transformation du profil sociodémographique. Du côté commercial, je sens que les commerçants ont changé leurs façons de faire. À mes débuts en 2010, on sentait un peu plus que les commerçants tentaient de faire des ventes. Aujourd’hui, ils tentent de développer une relation avec les citoyens, qui sont aussi des consommateurs.»
«Le plus grand défi, je pense que ç’a été d’amener les commerçants à développer le réflexe de penser collectif plutôt qu’individuel. On ne peut pas travailler individuellement pour chacun des commerçants parce qu’ils ont tous des modèles d’affaires différents. [La SDC] est là pour faire rayonner la marque de commerce qu’est la rue Wellington.
Il y a aussi eu la pandémie. C’était un défi de garder l’équipe motivée dans un moment de grande incertitude et d’être capable d’aider les commerçants dans la limite de ce qu’on pouvait faire. Il fallait garder espoir avec une relance [économique] qui tardait à arriver.