
5-10-15, cododo, comment faire dormir bébé pour de bon?
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Votre enfant fait-il ses nuits? Bébé est-il capable de dormir seul, dans son lit? À ces questions maintes fois entendues, de nombreux nouveaux parents en manque de sommeil grincent des dents. À bout de ressources, ils multiplient les approches pour que leur trésor puisse mieux dormir. Et eux aussi.
Et on n’a pas parlé du «fameux» changement d’heure qui, deux fois par an, perturbe également le sommeil de la fratrie. Voilà que l’aîné de trois ans se réveille de nouveau plusieurs fois par nuit. Un café noir, svp!
Ça va bien aller? Elle est bonne! La série «Parents à boutte» vise à déculpabiliser les familles à bout de souffle dans le contexte pandémique. Au programme: conseils, mises au point, et boîtes à outils sur une tonne de thématiques. À suivre dans la section Inspiration.
Les méthodes d’entraînement au sommeil pour nourrissons sont nombreuses, mais aussi controversées. Jugé efficace mais dépassé, le 5-10-15 (qui consiste à laisser pleurer l’enfant pendant 5, 10 et 15 minutes afin qu’il s’endorme seul) a fait place à son opposé: le sommeil partagé ou cododo.
«Nous sommes passés d’un spectre à l’autre. Aujourd’hui, le bien-être de l’enfant et la réponse à ses besoins immédiats sont la priorité des parents», constate Krysta Letto, cofondatrice de l’agence spécialisée en sommeil pour tout-petits, Bon Dodo.
Or, le cododo ne fait pas non plus l’unanimité. Loin de là. Selon la Société canadienne de pédiatrie, le lieu de sommeil le plus sécuritaire pour le nourrisson est son propre lit de bébé, installé dans la chambre de ses parents pendant les six premiers mois. Toutefois, certains spécialistes sont favorables au partage du lit, à condition que les parents respectent les règles de sécurité.
Laissons le soin aux parents de juger de ce qui est le mieux pour leur bébé, clament de plus en plus d’experts. Il n’y a pas de mauvaises techniques. «En 2022, il est temps d’arrêter de demander aux parents si leur enfant fait ses nuits et de leur laisser leur libre choix quant aux méthodes à appliquer», poursuit Krysta, qui est également psychoéducatrice pour la petite enfance.