5 ans après la mort d’un chauffeur d’autobus, ses collègues demeurent sur le qui-vive
Radio-Canada
Cinq ans après que le chauffeur d’autobus de la Ville de Winnipeg, Irvine Jubal Fraser a été poignardé à mort alors qu’il était au travail, certains de ses collègues disent qu'ils craignent toujours d'être visés par des actes de violence à leurs heures de service.
Irvine Jubal Fraser a été tué après une altercation entre lui et un passager, près de l’Université du Manitoba.
L’accusé, Brian Kyle Thomas, a été reconnu coupable de meurtre au deuxième degré et condamné à 12 ans de prison avant toute possiiblité de libération conditionnelle.
Parfois, l'enfer peut se déchaîner, lance un des chauffeurs d’autobus de nuit, dont CBC a préféré taire l'identité par crainte de représailles.
Les chauffeurs sont aussi inquiets quand leur itinéraire les conduit en dehors du centre-ville. Le conducteur explique que la communication peut être difficile pour joindre le centre de contrôle du transport en commun en cas d'urgence. situation grave.
Selon le conducteur, la pandémie a empiré les choses.
Vous avez affaire à des gens qui sont sous l'influence d'une substance quelconque, et vous devez vous engager avec eux différemment, raconte-t-il. Et depuis la COVID-19, on se retrouve à appeler le 911 presque tous les jours.
Le directeur de Winnipeg Transit, Greg Ewankiw est du même avis. Il a été chauffeur d’autobus pendant 14 ans.
Bien qu'il pense que le métier de chauffeur d’autobus à Winnipeg est un travail sécuritaire, la pandémie, selon lui, a créé beaucoup de défis.