
3e dose pour les personnes infectées: Québec n’a pas suivi l’avis de l’INSPQ «par souci d’efficacité»
TVA Nouvelles
Québec a choisi «dans un souci d’efficacité» de permettre aux personnes infectées par la COVID-19 de recevoir une 3e dose de vaccin dès la fin de leur symptôme, même si ses experts ne le recommandent pas.
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«Il est préférable d’administrer une dose de rappel à quelqu’un qui a récemment eu la COVID-19 que de laisser une personne qui n’a pas eu la COVID-19 sans protection supplémentaire», a indiqué le porte-parole du ministère (MSSS), Robert Maranda, par courriel, jeudi.
Québec avait pourtant affirmé mercredi que cette décision avait été prise «à la suite d’une recommandation de la santé publique».
Deux membres du comité d’immunisation du Québec (CIQ), qui relève directement de l’Institut national de santé publique (INSPQ), avaient alors répliqué qu’il s’agit plutôt d’une décision gouvernementale.
Citant une «recommandation» émise par l’ancien directeur national de la santé publique, le Dr Horacio Arruda, le jour de sa démission, le MSSS précise jeudi qu’«il n’y a pas de risque à recevoir une dose de rappel, dès que la COVID-19 est guérie».
Dans ce document, dont l’Agence QMI avait rapporté l’existence mercredi, le Dr Horacio Arruda cite notamment les positions des «Centers for Disease Control and Prevention» (CDC) américaines et du comité consultatif national de l’immunisation (CCNI).
La position du Comité d’immunisation du Québec (CIQ) y est également mentionnée, mais pour dire qu’elle «n’élimine pas» l’option de donner une 3e dose à une personne infectée dès la fin de ses symptômes.
Ainsi, «un citoyen ayant reçu un résultat positif à la COVID pourrait décider d’attendre jusqu’à 3 mois, soit le délai prescrit par la CIQ, avant d’aller chercher sa 3e dose», indique le MSSS.