35% des entreprises n'ont pas accès à assez d’électricité
TVA Nouvelles
73% des entreprises manufacturières devront retarder des projets de développement ou des investissements déjà prévus, selon un sondage.
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C’est ce qui ressort d’un sondage effectué par Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), auprès de 114 entreprises.
Rappelons que le ministre de l’Énergie Pierre Fitzgibbon, qui doit présenter un important projet de loi sur le cadre énergétique de la province dans les jours à venir, avait admis en avril dernier que le gouvernement a été «pris de court» par la pénurie d’électricité que s’apprête à connaître le Québec.
Questionné à savoir s’il fallait s’inquiéter de la situation, le ministre Fitzgibbon a répondu en point de presse : « Non... Je ne suis pas surpris. J'ai 130 projets, 13000 mégawatts... C’est un avantage d’avoir tous ces projets-là. Il faut juste être transparent et s’assurer de dire quand l’énergie sera disponible. Ça va se régler, il y a beaucoup de projets qui peuvent se faire plus tard. »
En réponse au manque d’électricité, les entreprises voient l'autoproduction comme une solution. En effet, 82% d'entre elles sont favorables à cette option pour combler leurs besoins énergétiques, notamment parce que l'autoproduction éviterait les possibles interruptions de service.
Toutefois, vu la complexité de mise en place et les coûts que cette solution implique, seulement le tiers des entreprises l’envisagent. Cette proportion augmente à 50% chez les entreprises de 500 employés et plus.