300 thanatologues réunis à Saguenay pour réfléchir et échanger
Radio-Canada
Pour la première fois en deux ans, la Corporation des thanatologues du Québec tient son congrès en présence. La 65e mouture de l’événement a lieu à Saguenay et réunit 300 personnes.
Les participants peuvent échanger, découvrir de nouveaux produits et discuter d’un événement qui a eu un impact majeur sur leur industrie : la pandémie.
Des funérailles reportées en raison de la crise sanitaire, des deuils à retardement. Voilà à quoi ont dû faire face de nombreux Québécois qui ont perdu un être cher au cours des 18 derniers mois.
Le processus de deuil ne s'est pas fait convenablement parce que les rituels n'étaient pas là, parce que les condoléances n'ont pas été en fait partagées comme il se fait de coutume, culturellement au Québec de manière particulière , a relevé Jean-Marc Barreau, titulaire de la Chaire Jean-Monbourquette sur le soutien social des personnes endeuillées de l’Université de Montréal.
Cette situation a provoqué énormément de détresse chez les personnes endeuillées. D’autant que le Québec a fait figure d’exception. Ailleurs au Canada, l’embaumement de personnes décédées était permis.
On sait que pour amorcer le deuil, c'est important de prendre acte de l'événement et prendre acte de l'événement, c'est de pouvoir voir la personne , rappelle la directrice générale de la Résidence funéraire du Saguenay, Brigitte Deschênes.
La technologie est rapidement venue à la rescousse avec la diffusion d’expositions et de funérailles sur le Web à partir de salons ou d’églises. Pour le personnel du domaine funéraire, l’adaptation a cependant engendré son lot de défis.