
25 employés du CISSS-AT devront reprendre l’examen de l'Ordre des infirmières
Radio-Canada
Ce sont 25 employés du Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) qui devront reprendre leur examen de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.
La semaine dernière, le commissaire à l'admission aux professions a recommandé, dans un rapport préliminaire, de reporter le prochain examen de l'Ordre en raison d'un taux d'échec anormalement élevé lors de la dernière évaluation.
Le CISSS-AT ne veut pas prendre position sur cet éventuel report, mais Sarah Charbonneau, responsable des communications, a répondu par courriel que l'organisation souhaite apporter un accompagnement supplémentaire aux candidates à l'exercice de la profession infirmière (CEPI) qui en ont besoin.
Ces CEPI peuvent continuer à travailler au sein du CISSS-AT, mais avec certaines restrictions, notamment sur les prises de décisions.
Le taux d’échec disproportionné au plus récent examen de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ) préoccupe Sylvain Blais, directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Il craint que cette situation affecte les soins offerts dans la région.
Deux mois plus tard, la poussière n’est toujours pas retombée : des intervenants de la région continuent de se surprendre du faible taux de réussite enregistré au dernier examen d’entrée dans la profession d’infirmière.
Rappelons que celui-ci s’élève à 51,4 %, l’un des taux les plus faibles recensés à ce jour. C’est donc dire qu’une étudiante sur deux n’a pas réussi à entrer dans la profession à son premier essai, l’automne dernier.
Pour les étudiantes en soins infirmiers du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, ce taux oscille plutôt dans les 40 %, souligne M. Blais.
C’est préoccupant, mais il ne s’agit pas d’une situation isolée. Elle touche l’ensemble du Québec et autant les candidates collégiales qu'universitaires, tempère-t-il.