
20 ans pour attraper le meurtrier d’Adrienne
TVA Nouvelles
Il a fallu près de 20 ans pour faire condamner le meurtrier d’Adrienne McColl. La jolie Albertaine de 21 ans a été battue et étranglée à mort, le soir de la Saint-Valentin, en 2002, mais ce n’est que tout récemment que le Québécois Stéphane Parent a été déclaré coupable d’avoir tué son ex-copine. Et pendant que les enquêteurs de la Gendarmerie royale du Canada tentaient d’amasser toutes les preuves pour lui mettre la main au collet, il a bien failli faire une deuxième victime, en Outaouais, a découvert notre Bureau d’enquête.
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Lorsque le corps de la femme de Calgary a été retrouvé en bordure d’une route de campagne, il n’y avait qu’un suspect possible pour les proches d’Adrienne McColl.
Personne d’autre que Stéphane Parent ne pouvait avoir tué leur fille, leur amie, leur collègue.
À leurs yeux, l’auteur de ce crime odieux n’était nul autre que son conjoint des deux dernières années, le père de son enfant mort-né, celui qui a entraîné la serveuse dans la spirale de la violence conjugale. Mais surtout, le seul qui n’a pas daigné se présenter à ses funérailles.
« Ça ne pouvait être personne d’autre. Il n’y avait aucune autre option. Et son départ [précipité pour Ottawa] a complètement confirmé [mes soupçons] », a affirmé en entrevue Shandi Bard, la meilleure amie de la victime.
« Je n’ai jamais eu de doute. Je devais juste attendre [qu’il soit arrêté]. Je n’ai jamais accordé de mérite à aucune des théories du complot que j’ai entendues », a renchéri le père d’Adrienne, Blair McColl.
D’autant plus que, contrairement à la meilleure amie de sa fille, le policier retraité de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) savait que sa cadette vivait de la violence conjugale.