2 ans de pandémie : François Legault fier de la « cohésion nationale »
Radio-Canada
« Il y a deux ans jour pour jour, on basculait tous ensemble dans un autre monde », écrit le premier ministre dans une lettre ouverte publiée dans les médias vendredi matin. Il décrit la fierté qu’il ressent face à l’esprit de cohésion nationale qui s’est développé pour combattre le virus.
Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé déclarait officiellement que le monde était aux prises avec une pandémie. Contrairement à l’an dernier, le gouvernement caquiste a choisi de souligner cette date plus sobrement, sans cérémonie. Le drapeau du Québec est mis en berne à l’Assemblée nationale et aux autres édifices gouvernementaux.
François Legault rappelle que cette journée est consacrée à la mémoire des 14 141 Québécois qui ont succombé à cette maladie.
Le premier ministre a aussi eu un mot pour les personnes plus vulnérables, les travailleurs de la santé ainsi que les jeunes.
Le 11 mars me rappelle cette force de notre peuple. Mais ça me rappelle aussi les sacrifices énormes qu’on a dû faire, poursuit-il dans sa lettre (Nouvelle fenêtre).
L’opposition officielle à l’Assemblée remet en question le choix du gouvernement. Selon la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, les quelque 4000 personnes mortes au cours de la dernière année méritent elles aussi un moment plus solennel.
Nous avons toujours su qu’il basait ses actions sur les sondages et que ce n’est pas populaire de parler de pandémie, mais il y a un moment où il faut s’élever au-dessus de la mêlée, écrit-elle.
Le premier ministre Legault a expliqué avoir fait le choix de ne pas planifier de cérémonie de commémoration des victimes de la pandémie par respect pour les familles.
Le PLQ réitère que le gouvernement doit mettre en place une commission d’enquête pour déterminer clairement quelles ont été les bonnes et les mauvaises décisions prises au cours des 24 derniers mois.