18 mois de prison pour un cas similaire à celui de Houle
TVA Nouvelles
Un agresseur sexuel qui a fait subir à sa victime des sévices pratiquement identiques à l’agression pour laquelle Simon Houle a été absous n’a pas eu la chance de ce dernier, écopant de 18 mois de prison.
« Il a agressé sexuellement la plaignante pendant qu’elle dormait dans son lit. Elle se croyait en sécurité. Il savait qu’elle était vulnérable cette nuit-là. Il y a clairement eu un abus de confiance », a récemment commenté la juge Marie-Josée Di Lallo avant de condamner Robert Mitchell, au palais de justice de Montréal.
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Mitchell, 57 ans, est un homme d’affaires qui s’en était pris à une amie lors d’un voyage en 2019. Il avait alors profité de l’état d’ébriété de la femme pour la toucher sexuellement.
« Elle a aussi entendu des bruits comme si quelqu’un prenait des photos avec un cellulaire. Il a pris des photos du corps de la victime, ainsi que des plans rapprochés de ses parties intimes », est-il relaté.
La victime, qui s’est sentie trahie, s’est par la suite isolée de ses amis pendant près de six mois. Elle a vécu de l’anxiété, ainsi que de la perte de confiance en soi.
Ces faits ressemblent à s’y méprendre à ceux dans le dossier de Simon Houle, cet ingénieur qui a échappé à un casier judiciaire, causant un émoi la semaine dernière.