18 Estriens permettent d’amasser 60 200 $ pour les enfants atteints du cancer
Radio-Canada
Dix-huit Estriens se sont fait raser la tête pour une bonne cause vendredi soir à Sherbrooke. Organisé par des résidents en chirurgie orthopédique et en anesthésie au CIUSSS de l’Estrie - CHUS, le Défi têtes rasées Leucan a permis d’amasser plus de 60 200 $ pour aider des enfants atteints du cancer.
C’est sous les encouragements de leurs amis et de leur famille que treize médecins et des membres de leur entourage se sont fait raser la tête au restaurant Küto Rock Forest.
Trois élèves de l’école primaire Vision Sherbrooke faisaient aussi partie des participants. Un de mes amis, Benoît, m’a encouragé. Et mon grand-père est décédé du cancer très jeune, souligne Frédéric Dalery, en cinquième année, pour expliquer sa décision de se faire raser les cheveux.
L’événement a été imaginé par trois amis, soit les Drs Guillaume Grenier et Yoan Bourgeault-Gagnon, résidents en orthopédie, ainsi que le Dr Pierre Laurencelle, résident en anesthésie.
Les Drs Grenier et Bourgeault-Gagnon pensent à ce projet depuis longtemps. Avant de se faire raser les cheveux vendredi, ils se les laissaient pousser depuis le début de leur résidence, cinq ans plus tôt.
Lors d’une soirée quand on était en première année de résidence en orthopédie, Yoan avait aussi les cheveux longs, et il m’a dit "on devrait participer à ce défi ensemble, ça serait le fun", explique le Dr Guillaume Grenier.
Yoan m’a mis au défi de ne pas me couper les cheveux tant que lui ne les coupait pas. J’ai serré sa main, et après, j’ai découvert que ça durait jusqu’à la cinquième année de résidence, mais mon honneur était déjà en jeu! [...] Assez vite, on a transformé notre défi personnel en cause en s’associant formellement à Leucan, ajoute le Dr Pierre Laurencelle.
« On a surmonté nos attentes, on est extrêmement satisfaits [...] On voit la beauté de ce qui peut ressortir d’une collaboration entre l’anesthésie et l’orthopédie! »
Au fil des ans, des collègues et des superviseurs se sont joints aux trois résidents. Le projet a été rassembleur, indique le Dr Yoan Bourgeault-Gagnon. Dans les derniers mois, c’est de ça qu’on parlait le plus à l’hôpital, les gens en jasaient ensemble.