14e jour de blocage : Jason Kenney s’attend à ce que la police applique la loi
Radio-Canada
Les manifestants anti-restrictions maintiennent le barrage au poste frontalier de Coutts pour une 14e journée. Jason Kenney s'attend à ce que la police agisse.
Les manifestants de Coutts refusent toujours de quitter l’autoroute tant qu’il y aura des règles sanitaires au pays. Si le premier ministre albertain dit comprendre leurs frustrations quant aux restrictions, il condamne fermement leurs gestes.
On s'attend à ce que le Service de police fasse respecter la loi, a dit Jason Kenney, vendredi, en entrevue à l'émission Power and Politics de CBC.
Le premier ministre a rappelé que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a des outils à sa disposition, dont la Loi sur la défense des infrastructures essentielles adoptée en 2020. Cette loi a été écrite précisément pour ce genre de circonstances, a-t-il dit.
Seul un pasteur a été accusé en vertu de cette loi depuis le début du blocage. Il avait prononcé un discours incitant à la désobéissance et à la violence.
Jason Kenney spécifie toutefois qu'en tant que politicien ce n'est pas à lui de donner des ordres à la police.
Environ 44 millions de dollars de marchandise traversent le poste frontalier de Coutts chaque jour. Le premier ministre fait tout de même remarquer que l'Alberta a trois autres points d'entrée à la frontière où faire dévier la circulation.
De son côté, l'Ontario a décidé, vendredi, de déclarer l'état d'urgence. Cela ne fait toutefois pas reculer les manifestants albertains.
Ils ont peur, dit Brad, l'un des participants au blocage du sud de l’Alberta. On veut juste qu'ils éliminent l’obligation vaccinale, on veut tous partir. Tout le monde a mieux à faire qu’être ici, mais, on se bat pour notre liberté.