Évacuation de Kashechewan : reprise des vols vers Kapuskasing
Radio-Canada
Craignant les crues printanières de la rivière Albany, environ 380 résidents vulnérables de la Première Nation de Kashechewan seront hébergés à Kapuskasing. Comme c’était le cas en 2020, la majorité de la population, soit 1100 personnes, a pris refuge dans leurs camps de chasse.
Après avoir pris du retard en raison de la neige et d’un froid glacial qui a frappé le Grand Nord de l'Ontario mardi, les vols en direction de Kapuskasing ont repris mercredi.
Malgré le temps perdu, il est plus facile pour Kapuskasing d’accueillir les évacués qu’au début de la crise sanitaire.
L’allégement des restrictions à travers la province a permis à la municipalité de revenir à son modèle d’accueil prépandémique. Ceci facilite le travail du personnel responsable de l'accueil.
On utilise maintenant tous les hôtels à Kapuskasing pour les évacuer, explique la coordonnatrice des évacuations de la Ville de Kapuskasing, Guylaine Ouellette.
Cependant, la vie n’est pas totalement de retour à la normale. Il reste encore des choses liées aux mesures sanitaires comme le masque dans les autobus, poursuit-elle.
Après sept ans en poste, Mme Ouellette passera le relais à de nouveaux responsables l’année prochaine. Elle se dit fière de l’aide qu’elle a fournie aux évacués, qu’elle surnomme ses invités, durant son passage.
Le directeur des Services de protection de la Ville de Kapuskasing, Pat Kennedy, affirme que la municipalité est prête à tout.
On est rendus à 155 évacués. Aujourd’hui, il y a sept avions qui se rendront à Kapuskasing. On va être à autour de 400, mais on a une capacité [maximale] de 500 en tout, précise-t-il.