
Études sur la qualité de l’air : Marchand préoccupé, mais conforté dans ses choix
Radio-Canada
Bruno Marchand admet être préoccupé par la contribution « significative » des polluants atmosphériques à différents problèmes de santé chez les résidents des quartiers centraux de Québec. Elle le convainc toutefois du bien-fondé des orientations de la Municipalité pour améliorer la qualité de l’air.
Le maire a réagi lundi à la publication, par la Direction de la santé publique (DSP) du CIUSSS de la Capitale-Nationale, des rapports finaux préparés dans le cadre du projet Mon environnement, ma santé.
Les études menées depuis 2017 par la DSP et l’Institut national de santé publique du Québec révèlent notamment que l’exposition à long terme aux particules fines (PM2,5) contribuerait à une part significative des problèmes de santé cardiovasculaire et respiratoire des résidents des quartiers de Limoilou, de Vanier et de la Basse-Ville (LVBV).
Bruno Marchand a indiqué que lui et les membres du comité exécutif accueillaient favorablement les constats et les recommandations du rapport, dont celle d’accélérer la transition vers la mobilité durable et de réduire la capacité routière ainsi que le volume de circulation traversant les secteurs LVBV.
Si les conclusions des travaux de Mon environnement, ma santé sont inquiétantes aux yeux du maire de Québec, elles confirment selon lui la nécessité de poursuivre et d’intensifier les efforts déployés jusqu’ici pour lutter contre les polluants atmosphériques.
Quand on lit le rapport, il n'y a pas de quoi être sécurisé. La question, notamment, des particules fines [et de leur impact sur] la santé nous préoccupe [...] grandement. [...] Mais elle confirme la préoccupation que nous avions et l'importance d'être beaucoup plus proactifs [et] réactifs à la situation actuelle pour avoir à la fois des initiatives et des éléments qui vont faire en sorte de corriger la qualité de l'air, a déclaré le maire lors d’un point de presse à l’hôtel de ville.
Il a entre autres mentionné que le projet de tramway, la réglementation sur le chauffage au bois, les investissements visant à promouvoir les modes de transport actifs comme le vélo et les 11 000 arbres plantés chaque année par la Ville de Québec s’inscrivaient en droite ligne des recommandations formulées par la Direction régionale de santé publique.
À propos du chauffage au bois, le maire a annoncé son intention de déposer à l’automne un projet de règlement qui obligerait les propriétaires de poêles à bois et de foyers d’ambiance à s’enregistrer auprès de la Municipalité.
M. Marchand estime que la Ville pourrait ainsi communiquer plus facilement avec les détenteurs de ces appareils lorsque, par exemple, des alertes de smog sont en vigueur.